Bild: Archiv Zollmuseum Habkirchen, Franz Josel Fries, Axel Ruppenthal
Die Bremm bildet den Grenzraum zwischen Deutschland und Frankreich und ist wegen ihrer wechselhaften Geschichte einer der europäischsten Orte der Region. Begrenzt wird er von den Spicherer Höhen im Süden, einem Schauplatz des deutsch-französischen Krieges 1870 und dem ehemaligen Gestapolager im Norden, wo Verfolgte der Nazizeit inhaftiert und gefoltert worden sind. Große und kleine Zwischenfälle bei der Grenzpassage spielten sich später unter den Dächern der Zollstationen ab, die Ritter der Autobahn verbrachten ihre Abende in der damaligen Raststätte, fröhliche Familien passierten die Grenze auf der Reise in die Ferien.
Schengen beendete das lebendige Treiben und der Raum fiel in eine Obsoleszenz. Die covidbedingte Grenzschließung im Frühjahr 2020 warf zudem ein fahles Licht auf einen Ort, der sich in einem fatalen Zustand befindet. Die Bremm ist zu einem Unort der europäischen Geschichte geworden, dessen bauliche Relikte auf die Zeit einer ehemals noch existierenden Grenze verweisen. Ein deprimierendes Aushängeschild für Europa. Das Kollektiv Bremm will diesen Raum temporär aus seiner Vergessenheit zurück in den Fokus der Menschen bringen und setzt sich künstlerisch und räumlich mit der Bremm auseinander, um dessen Potentiale als europäischer Raum der Zukunft aufzuzeigen.
Der Künstler Lukas Ratius beschäftigt sich mit den aktuellen Nutzern des Bremmraumes, Véronique Verdet widmet sich dem Gedenken an die Gefangenen des Gestapolagers, Florian Budke verwandelt den Fußgängertunnel unter der Autobahn in eine Supergrafik, Mane Hellenthal und Ulrich Behr gärtnern vor dem Haupteingang der geschlossenen Raststätte und die Künstlergruppe Grenze Plus interpretiert ihren Namensgeber „à côté“.
La Bremm constitue l’espace frontalier entre l’Allemagne et la France et est l’un des lieux les plus européens de la région en raison de son histoire mouvementée. Elle est délimitée par les « Spicherer Höhen » au sud, un plateau de la guerre franco-allemande de 1870, et par l’ancien camp de la Gestapo au nord, où les persécutés de l’époque nazie ont été emprisonnés et torturés. De grands et petits incidents lors du passage de la frontière se sont déroulés plus tard sous les toits des postes de douane, les chevaliers de l’autoroute ont passé leurs soirées dans le restoroute de l’époque, de joyeuses familles ont passé la frontière en partant en vacances.
Schengen a mis fin à l’effervescence et l’espace est tombé dans une profonde agonie. La fermeture de la frontière au printemps 2020, due à la pandémie du coronavirus, a en outre jeté une lumière blafarde sur un lieu qui se trouve dans un état fatal. La Bremm est devenue un non-lieu de l’histoire européenne, dont les vestiges architecturaux renvoient à l’époque d’une frontière qui existait encore autrefois. Une vitrine déprimante pour l’Europe.
Le collectif Bremm veut faire sortir cet espace de l’oubli, au moins temporairement, et le remettre au centre de l’attention des individus. Il se penche sur l’espace historiquement chargé de la Bremm afin de montrer son potentiel en tant qu’espace européen du futur. L’artiste Lukas Ratius s’intéresse aux utilisateurs de l’espace de la Bremm, Véronique Verdet se consacre à la mémoire des prisonniers du camp de la Gestapo, Florian Budke transforme le tunnel piétonnier sous l’autoroute en une grande œuvre graphique, Mane Hellenthal et Ulrich Behr jardinent devant l’entrée principale du restoroute fermé et le groupe d’artistes Grenze Plus interprète son homonyme « à coté ».
Bild: Archiv Zollmuseum Habkirchen, Franz Josel Fries, Axel Ruppenthal
Bild: Archiv Zollmuseum Habkirchen, Franz Josel Fries, Axel Ruppenthal
Bild: Archiv Zollmuseum Habkirchen, Franz Josel Fries, Axel Ruppenthal
Links: Raststätte W. Schrempf
Bild: Archiv Zollmuseum Habkirchen, Franz Josel Fries, Axel Ruppenthal